Il ne faut pas vendre la peau de l'Ours avant de l'avoir vu.
Le 13/10/2025 par Dias James
8h00, c'est parti, direction le massif de l'Esterel. Après 1h30 de route, tout le monde s'équipe et le premier aperçu des paysages alentour nous laisse présager une bonne augure. Nous "enquillons" le ravin des Lentisques où la pente douce nous laisse le temps de découvrir déjà de belles curiosités: aiguilles ocres au pied du Cap Roux, vasque et toboggan qui font briller quelques étincelles aux anciens qui ont fait du canyoning en d'autres lieux. Nous arrivons bientôt sur les tabliers de rhyolite au Pic d'Aurel: la promesse est tenue: la Grand Bleue s'étend à perte de vue, jouant de ses teintes turquoises à nos pieds. Nous pourrions presque la toucher. D'autres rêvent déjà de câble tendu à descendre jusque dans l'eau en tyrolienne. Petite pause contemplative qu'il faut déjà interrompre pour filer vers le sommet suivant. Mais au pied du sommet de l'Uzel, une autre pause s'impose, cette fois-ci pour recharger les batteries avec les pique-niques aussi variés que les bienvenus. La crête devant nous nous offre une jolie terrasse pour se restaurer. Après cette pause méridienne, nous voilà repartis jusqu'à la Dent de l'Ours où nous découvrons une cavité insolite au pied de son flanc sud: là se trouve une armée de kerns, alignés, en rangs serrés. Étrange et beau en même temps. Il nous faut désormais redescendre vers le lit du Mal Infernet, un ravin magnifique, où les blocs et aiguilles de rhyolite font le spectacle. Je crois que tout le monde est content du spectacle, des moments de partage entre "anciens" et "jeunes"cafistes, entre gens tout simplement. A refaire.
